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Rentrée 2019-2020 : près de 13 700 élèves sur les bancs d’école

Rentrée 2019-2020 : près de 13 700 élèves sur les bancs d’école

LA CLIENTÈLE DE LA COMMISSION SCOLAIRE DES CHÊNES

EXCÈDE À NOUVEAU LES PRÉVISIONS MINISTÉRIELLES

 Signe tangible que la clientèle de la Commission scolaire des Chênes excède, depuis plusieurs années, les prévisions du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, c’est dans une classe modulaire de l’école secondaire La Poudrière que le président de la commission scolaire, M. Jean-François Houle, et le directeur général, M. Lucien Maltais, ont donné le coup d’envoi à l’année scolaire 2019-2020.

 Ce sont donc près de 13 700 élèves1 qui retournent sur les bancs d’école. Concrètement, la clientèle de la Commission scolaire des Chênes se décline comme suit :

 

  • Maternelle 4 ans : 69 élèves
  • Préscolaire 5 ans : 1 084 élèves
  • Primaire : 6 563 élèves (environ 90 élèves de plus que la prévision du ministère)
  • Secondaire : 5 000 élèves (environ 100 de plus que la prévision du ministère)
  • Formation générale des adultes : 287 élèves
  • Formation professionnelle : 685 élèves

 

Bref : la « tendance à la hausse » se maintient.

« C’est connu, nous observons des augmentations de clientèle depuis plusieurs années à la Commission scolaire des Chênes. Cela explique pourquoi il y a longtemps déjà, nous déposons des demandes d’ajouts d’espace, en vertu du Plan québécois des infrastructures (PQI). Il est heureux que le ministère ait confirmé, en juin dernier, la construction ou l’agrandissement d’écoles sur notre territoire d’ici 2021. Toutefois, il nous fallait composer avec un manque d’espace dès cette année. C’est pourquoi nous avons rapidement pris la décision, en 2018-2019, de recourir à l’ajout d’unités modulaires (29 classes) en vue de la rentrée 2019-2020, » explique Jean-François Houle.

Ces ajouts « temporaires » aux infrastructures actuelles des écoles La Poudrière, Jean-Raimbault et aux Quatre-Vents ne constituent pas le scénario idéal. Cependant, tout est mis en œuvre pour que les élèves et le personnel y soient confortables et évoluent dans les meilleures conditions possibles. « Les unités sont bien conçues, s’intègrent bien à nos bâtiments et sont climatisées. Une fois à l’intérieur, on perçoit peu de différences entre un local modulaire et un local habituel. Je me dois de souligner, ici, le tour de force réalisé par notre Service des ressources matérielles et les entrepreneurs concernés, afin que les classes soient accessibles à temps pour la rentrée, » précise pour sa part Lucien Maltais.

 

1 NOTE : Les données présentées vont évoluer d’ici le 30 septembre, date de la confirmation de fréquentation scolaire

 

Le défi de l’année 2019-2020 : garder le cap !

L’année scolaire qui débute comportera une fois de plus son lot de défis. Les « chantiers » seront nombreux selon Lucien Maltais. « Nous devons garder le cap et agir en cohérence avec nos enjeux, objectifs et obligations, » lance-t-il d’entrée de jeu.

Évidemment, le déploiement du Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) et la mise en œuvre des projets éducatifs dans les écoles seront au cœur des préoccupations de la commission scolaire.

« Cela dit, une foule de sujets vont continuer de retenir notre attention. Je pense, entre autres, au recrutement, à l’insertion, à l’accompagnement et à la formation du personnel et des directions. Il s’agit là d’un enjeu grandissant et nous n’échappons pas au phénomène de pénurie de personnel dans certains secteurs, » reconnaît M. Maltais.

Par ailleurs, le suivi des résultats, la mise en œuvre des bonnes pratiques, l’amélioration des saines habitudes de vie, la réussite des élèves (particulièrement celle des garçons), l’augmentation du taux de diplomation et la réussite des élèves vivant des difficultés; pour ne nommer que ces éléments, sont autant de sujets qui retiendront l’attention des intervenants scolaires en 2019-2020.

La démocratie scolaire : un enjeu politique majeur

En marge de la rentrée, Jean-François Houle n’a pas manqué de souligner que la démocratie scolaire est en péril, à l’approche du dépôt d’un projet de loi à ce sujet, par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Selon toute vraisemblance, ce projet de loi prônera l’abolition des élections scolaires, la transformation des commissions scolaires en « centres de services pour les écoles », la composition de nouveaux conseils d’administration et leur mode de nomination.

Le président dit craindre les dérives liées au projet d’abolition, non pas des commissions scolaires, mais de leur gouvernance actuelle.

« Un conseil des commissaires encore pourvu de ses attributs politiques permet à la population de mieux se faire entendre lorsque des problématiques se dessinent dans les milieux. Or, selon les informations que nous détenons, il y a lieu de croire que le nouveau conseil d’administration détiendra moins de pouvoirs, ne remplira plus de rôle politique et ne sera chargé que de la surveillance des gestionnaires des commissions scolaires « 2.0 », » affirme M. Houle.

Le président se dit convaincu que, cachée derrière certains artifices, cette proposition renforcera les pouvoirs du ministère de l’Éducation et sera le dernier jalon du processus d’élimination de toute maitrise d’œuvre locale de la population en matière d’éducation.

« J’en déduis que l’intention annoncée de donner plus de pouvoirs aux écoles est tout à fait illusoire et contraire à tous les préceptes d’une gouvernance efficiente », renchérit Jean-François Houle.

 Ce dernier ajoute que s’il est vrai que l’intérêt de la population pour la maitrise d’œuvre locale en éducation s’est effrité, le gouvernement ne doit pas s’en servir pour renforcer son pouvoir, mais au contraire, stimuler le pouvoir des élus des commissions scolaires, faire la promotion de ses enjeux auprès des communautés et en bout de ligne, renforcer l’exercice du pouvoir local en cette matière.

« C’est le principe même de démocratie de proximité que le gouvernement doit porter. Il s’agit d’un enjeu fondamental de développement de notre communauté et de l’affirmation véritable de la priorité qu’un état veut donner à l’éducation, au-delà d’une démonstration budgétaire. C’est le fondement même de la lutte que j’entends mener avec mes collègues, sur toutes les tribunes, au cours des mois à venir, » conclut M. Houle.

 

 

 

FAITS SAILLANTS DES PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES 2019-2020

 

 

BUDGET 2019-2020 :

ÉQUITÉ POUR LES ÉLÈVES ET

APPUI AU PLAN D’ENGAGEMENT VERS LA RÉUSSITE

 

La Commission scolaire des Chênes poursuit son travail d’amélioration de ses pratiques et processus, tel qu’en témoignent sa bonne santé financière et l’augmentation de ses taux de réussite.

 

  • Ses grands défis sont liés à la croissance du nombre de ses élèves : créer de l’espace et dénicher plus de personnel. Malgré une pénurie de personnel et certains postes qu’il sera difficile de pourvoir, on n’aura jamais vu autant d’intervenants auprès des élèves que les effectifs prévus en 2019-2020.

     

  • Le ministère a revu la carte provinciale des écoles situées en milieu défavorisé. Les écoles concernées se retrouvent avec un financement ministériel supplémentaire de 775 000 $ de plus pour les écoles secondaires et de l’ordre de 496 000 $ pour le préscolaire et le primaire.

     

  • Certaines écoles sont pénalisées financièrement du fait qu’elles améliorent leur indice. La CS a donc mis en place une mesure d’atténuation afin de revoir le partage de certaines mesures pour contrer, en partie, les pertes budgétaires importantes de ces écoles. Une somme de 110 000 $ est consacrée à ce titre.

     

  • Dans un contexte de quasi-plein emploi, il est tentant pour des élèves de laisser prématurément la formation débutée parce qu’un emploi est disponible à très court terme. Puisque la commission scolaire ne reçoit le plein financement d’un élève en formation professionnelle qu’à la sanction des études, il se crée ainsi des déficits d’opération. Les élus ont compris ce phénomène et accepté de financer ces déficits attendus au montant de 250 000 $ en 2019-2020.

     

    DES INITIATIVES BUDGÉTAIRES ISSUES DU CONSEIL DES COMMISSAIRES

     

    • Les cours d’école et l’aménagement des terrains

      Le conseil des commissaires a décidé d’entamer une réflexion en lien avec les cours des écoles primaires et secondaires ainsi que l’aménagement paysager de tous ses terrains.  Les principes d’équité et de développement durable seront au premier plan.

       

    • L’accès aux programmes particuliers – La bourse du président

      Le conseil des commissaires, soucieux de l’équité et de l’accessibilité à ses différents programmes, désire aider certains jeunes en situation financière défavorable à y accéder. Des bourses seront donc accordées en 2019-2020, un budget de 10 000 $ est prévu à cet égard.

       

    • Des subventions à des projets des conseils d’élèves

      La commission scolaire valorise l’action citoyenne des élèves dans les écoles secondaires en organisant une activité lors de laquelle les conseils d’élèves des écoles secondaires sont appelés à présenter des projets au conseil des commissaires. Ces projets devront viser le développement du sentiment d’appartenance. Une somme de 20 000 $ sera investie pour financer ces projets.

       

  • La commission scolaire est sur le point d’acquérir les écoles primaires des municipalités de Saint-Lucien et Lefebvre. Ces deux écoles, appelées « Écoles du ministre », reviendront sous la propriété de la commission scolaire.

     

  • Récemment, la commission scolaire a salué les investissements nouvellement prévus au Plan québécois des infrastructures 2019-2029 annoncés pour les ajouts d’espaces.
  • Aucune hausse de certains tarifs aux parents

    La tarification de la surveillance à l’heure du midi de même que les frais pour le transport scolaire à une deuxième adresse sont les mêmes qu’en 2018-2019. Pour les frais de reprographie, le conseil des commissaires a considéré le dépôt du règlement sur la gratuité scolaire, ceci ayant pour effet de diminuer les maximas autorisés de 5 %. Quant aux services de garde, la tarification passe de 8,20 $ à 8,35 $ tel que prévu par le ministre.

    LA CAPACITÉ D’ACCUEIL DES ÉCOLES ET LA GESTION DES INFRASTRUCTURES

     

 

PROJET

ÉTAT

BUDGET ESTIMÉ/COÛT TOTAL DU PROJET

École primaire à Drummondville

Construction

22 252 558$

École secondaire à Drummondville

Étude d’opportunité

2 000 000$

École des 2 Rivières de Saint-Lucien

Agrandissement

10 578 885$

Marie-Rivier

Démantèlement des équipements du secteur de l’alimentation et réaménagement.

12196225 $

 

Ces projets nouvellement acceptés s’ajoutent à ceux qui sont déjà en préparation et ont reçu, eux aussi, une aide financière du MEES :

 

Centre de formation professionnelle de mécanique de véhicules lourds routiers

Agrandissement

7 081 951$

Centre de formation professionnelle pour le secteur de l’alimentation

Construction

9 380 899$

Gestion et aménagement des classes modulaires

En cours et à venir

7 074 667$

 

Il y a lieu de noter qu’en plus de tous ces ajouts d’espaces, une subvention globale au montant de 10 167 000 $ permettra de poursuivre les efforts de maintien et de résorption du déficit de maintien des actifs existants.

 

UN BUDGET EN TOUTE COHÉRENCE !

 

Le budget 2019-2020 et ses 178 081 000 $ contribueront à la réalisation de la Commission scolaire des Chênes et ce, en toute cohérence avec ses enjeux, objectifs et obligations. 

 

Ce budget :

 

  • Maintient et améliore les services éducatifs aux élèves;
  • Valorise l’implication des élèves dans leur milieu de vie;
  • Maintient les nombreux ajouts en services directs aux élèves des dernières années afin d’améliorer la réponse aux besoins des élèves;
  • Se préoccupe de l’accessibilité aux programmes particuliers;
  • Donne aux écoles les moyens nécessaires pour choisir le type de ressources qui permettront d’améliorer la réussite de leurs élèves en cohérence avec leurs objectifs ciblés dans leur projet éducatif et les objectifs du Plan d’engagement vers la réussite de la commission scolaire;
  • Met l’accent sur le recrutement, l’insertion et l’accompagnement du personnel;
  • Tient compte du défi important en lien avec le manque d’espace et la pénurie de personnel;
  • Met en place des conditions gagnantes pour réaliser les grands projets d’infrastructures.